Etudes Entred : un dispositif pour améliorer la connaissance de l’état de santé des personnes présentant un diabète en France. Premiers résultats de la troisième édition conduite en métropole en 2019 – Santé publique France (2022)

Référence
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH), n°22, paru en 2022.

La troisième édition de l’étude « Echantillon national témoin représentatif des personnes diabétiques » (Entred 3), menée en 2019, a pour objectif de décrire les caractéristiques des personnes présentant un diabète de type 2 (DT2) ou de type 1 (DT1) et leur état de santé. Cet article présente les premiers résultats auto-déclarés par les personnes résidant en France métropolitaine.

Une enquête a été réalisée à partir d’un échantillon de 9 072 personnes (≥ 18 ans), traitées pharmacologiquement pour un diabète a été tiré au sort dans les bases de l’Assurance maladie. Ces personnes ont été invitées à répondre à un auto-questionnaire. Des estimations pondérées ont été calculées tenant compte du plan de sondage et du biais de non-participation par questionnaire.

La population d’étude incluait 8 728 personnes dont 3 166 (36,3%) ont répondu à un questionnaire. Les facteurs de risque de complications étaient fréquents chez les personnes DT2, (surpoids/obésité (80,1%), hypertension traitée (77,6%), dyslipidémie traitée (63,8%), tabagisme (13,4%), consommation d’alcool élevée ou sévère (7%)). Ces facteurs de risque étaient également fréquents chez les personnes DT1, notamment le surpoids/obésité (49,9%), la consommation d’alcool (11,3%) et de tabac (25,3%).

Ces premiers résultats d’Entred 3 apportent un aperçu des caractéristiques et de l’état de santé de la population diabétique en France. Ils confirment que les caractéristiques démographiques et socio-économiques sont très disparates entre le DT1 et le DT2. Certaines alertes déjà émises dans les éditions précédentes peuvent être réitérées : l’obésité et le tabagisme parmi les personnes DT2 restent à un niveau très élevé. Ce niveau est très élevé également parmi les personnes DT1 qui conjuguent en outre une fréquence élevée de consommation d’alcool.

Auteur
Sandrine FOSSE-EDORH, Clara PIFFARETTI, Leila SABONI, Laurence MANDEREAU-BRUNO, Laetitia BENEZET, Véronique RAIMOND, Jean-Michel RACE, Antoine RACHAS
Source
Santé publique France
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Alcool, Tabac

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