Étude sur les pratiques de prescription de médicaments opioïdes antalgiques dans le cadre du traitement de la douleur chronique non liée au cancer.
Des pratiques solitaires, sans formation et/ou expérience :
Fondée sur des entretiens approfondis menés auprès de médecins généralistes, l’analyse porte d’abord sur les facteurs de décision de prescription (et de déprescription). Outre les manques de formation et/ou d’expérience en addictologie, l’analyse montre que les difficultés rencontrées tiennent surtout aux difficultés de coopération entre les acteurs du système de soins.
Un contexte d’exercice crucial pour comprendre les disparités :
Le contexte d’exercice des médecins (cabinet libéral, maison de santé, centre de santé, etc.), de nature à mettre les acteurs de soins en relation, à renforcer leur capacité d’agir sur des cas critiques et à modifier la place de la médecine générale dans la prise en charge d’une dépendance ou d’une addiction* médicamenteuse, est crucial pour comprendre la pluralité des pratiques.